wild child

( Liloo Mills )
where the streets have no name
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NOM COMPLET: Liloo Mills, court, précis, même son nom ne passe pas par quatre chemins. AGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE: vingt ans, née le seize avril à calvinia, en afrique du sud, d'où son accent anglais assez bizarre. elle a déménagé dans la banlieue de londres lorsqu'elle avait trois ans, son père ayant trouvé un travail mieux payé et sa mère désirant donner à sa fille plus de possibilités d'études. ORIGINES ET NATIONALITÉ: nationalité anglaise à présent, elle n'a pas gardé la nationalité sud-africaine, n'ayant aucun souvenir de ces trois années passées là-bas. amnésie infantile. de toute façon, elle bouge, elle ne s'attache pas au passé. MÉTIER/ÉTUDES ET NIVEAU D’ÉTUDES: liloo s'est passionnée très vite pour la littérature anglaise, qu'elle étudie aujourd'hui, sans trop savoir où ça va la mener. elle est en seconde année. elle est également serveuse dans un bar les week-ends, pour mettre de l'argent de côté afin de se payer des sorties ou ses petites extravagances, mais elle reste assez raisonnable. SITUATION FINANCIÈRE: classe moyenne. son père est employé de banque, sa mère ouvrière. lil n'a jamais manqué de rien, mais ses parents n'ont jamais succombé à tous ses caprices pour autant. et dieu sait qu'à un moment, la petite en a fait. STATUT CIVIL: célibataire aux yeux de la loi. en couple depuis plusieurs mois avec un homme de deux ans son aîné. elle n'est pas amoureuse. juste attachée. elle l'apprécie, c'est suffisant. SITUATION FAMILIALE: enfant unique, elle s'entend bien avec ses parents. ils sont assez proches, même si comme dans chaque famille, ils ont des différents. TRAITS DE CARACTÈRE: liloo est assez complexe. elle a souvent une attitude désinvolte que peu de personnes comprennent, une sorte de folie qui l'emplit alors même qu'elle reste raisonnable. elle se dit que c'est comme un échappatoire vers les rêves (tellement grands qu'ils ont du mal à rentrer dans sa tête), alors même qu'elle se force à garder les pieds sur terre. liloo, elle est et elle n'est pas. liloo, elle est tout en même temps et rien de bien unique à la fois. elle parait extravertie, elle n'a peur de rien, ou si, mais elle se persuade que non, elle édifie des murs pour se créer des territoires retirés n'appartenant qu'à elle. elle est bavarde, elle parle de tout, de rien, comble les vides, ne supporte pas les absences. elle a quelque chose de sombre, d’intrigant, cette manière de s'isoler et de s'abstraire du monde alors qu'elle dansait ou criait deux minutes plus tôt. elle dit ce qu'elle pense, et ça la compromet souvent, ça la met dans des situations délicates, elle n'utilise pas le langage avec parcimonie, elle crache les mots comme ils lui viennent en tête. elle est sûrement plus intelligente qu'elle le pense. mais elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, elle se bat constamment. le monde est son champ de bataille. elle mène des guerres contre tout et tout le monde. liloo, c'est le feu et la cendre, l'avant et l'après, on ne l'oublie jamais vraiment, elle exerce constamment cette attraction sur les gens, avec ce mélange de beauté et d'absence, la façon qu'elle a de soutenir le regard, perdue dans ses pensées. AVATAR: gigi hadid. GROUPE: salvation.

( just a trick of light to bring me back around again )

1. lil a un petit ami depuis un an et demi exactement. ils sont assez proches, il a un appartement, elle le rejoint très souvent le soir, après ses cours ou son travail. elle ne sait pas si elle l'aime, mais elle est attachée à lui. ils forment un couple assez étrange : lui, si cérébral en apparence, mais totalement gouverné par ses affects, elle, si émotive en surface, solide comme un roc et intimement persuadée qu'elle est sotte. il fait un peu ressortir le meilleur d'elle.
2. comme beaucoup de personnes extravagantes et bavardes, liloo n'a aucune confiance en elle. elle est assez perdue, se sent toujours étrangère au monde, mais arrive à s'y intégrer si rien que rien ne transparait de son malaise.
3. la jeune femme adore la plage - pas les plages bondées en plein été, non, mais les petites criques enfouies, atteintes après des heures de marche, des heures d'attente, des heures d'imagination. elle adore s'y installer et inventer son avenir, puis repartir vers sa vie, tranquille et apaisée. repartir vers ses innombrables batailles. liloo, depuis toujours, adore passer des heures à rêver, sans que jamais rien ne puisse l'en empêcher. lorsque petite, elle pensait aux heures futures, allongée sur son lit ou perchée sur les branches du puissant chêne du jardin, liloo ne songeait pas à un homme ni à un métier. aucun prince, aucune réussite ne peuplaient ses rêves, elle ne voulait pas être riche, pas être célèbre, encore moins être mariée, simplement être libre de ses choix, de disposer d'un temps selon sa volonté propre. elle refusait déjà d'être enchainée.
4. elle a du lire une dizaine de fois, sinon plus, les écrits de Shelley, Keats, Caroll, Huxley, Dickens et des soeurs Brontë qu'elle considère comme de véritables chefs d'oeuvre bien qu'ils soient divergents. à l'opposé, elle déteste le cinéma, qui est pour elle une forme de perte de temps indécente.
5. sur son avant-bras droit, dans le creux de son coude est écrit « we forge the chains we wear in life », citation de dickens.
6. il y a peu, à peine quelques semaines, elle s'est retrouvée embarquée dans le coffre d'une voiture, le bec cloué par un jeune con qui semble aussi têtu qu'elle. dès les premières secondes, des étincelles, et bientôt des flammes ont crépité dans leurs yeux respectifs. lil s'est demandée mais pour qui il se prend celui-là, à me jeter à l'arrière et à me dire de ne pas crier. elle l'a d'abord vu comme un genre de malade mental, mais pas assez timbré encore pour la violer et la découper en morceaux. comme un sursis. alors elle essaye de rester docile, pour sortir, elle essaye de lui montrer qu'elle ne racontera pas son petit secret, mais elle cherche un plan, par mille et un moyens, elle veut partir. et en même temps, elle repousse chaque idée qui parait bonne, comme si inconsciemment, il stimulait sa vie. elle doit être aussi folle que lui.
7. liloo n'aime pas la foule, le nombre, le nombre, les trop grandes tablées, elle fuie les mondanités, et lorsqu'elle y est obligée, porte le masque de l'agaçante, l'extravagante et inatteignable. liloo se laisse apprivoiser uniquement en tête à tête, en petit comité, ou bien au cours d'une promenade, dans le mouvement de marche. elle reste secrète sur ses sentiments, ne livre jamais le plus intime. elle est ce mélange étrange de timidité et d'affirmation de soi.
8. liloo a le gout du verbe et du paradoxe, l'envie d'en découdre, de parlementer. elle ne lâche jamais l'affaire et elle n'a jamais été appréciée par personne pour cela. elle est fascinante et destructrice, farfelue et séductrice, toujours ambivalente, refusant l'échec.

( home is where your heart is set in stone )

les heures passées à flâner dans les rues aux côtés de sa mère avaient permis à liloo de s'ouvrir au monde et au-delà, de penser, de s'offrir des espaces imaginaires qui n'appartenaient qu'à elle comme s'ils valaient plus que le commun des mortels. elle était liée par le quotidien à sa famille, à ses amis, elle les aimait d'un amour étrange, inconditionnel, d'une tendresse injustifiable et profonde. mais les voyages qu'elle s'offrait en silence n'avaient pas de prix, ils ouvraient aux autres, permettaient de rire et de raconter, de mettre des mots sur ses expériences. la petite était devenue incapable de faire semblant, elle avait expérimenté les émotions, avait créé avec ses doigts potelés, avait refait le monde tranquillement dans son lit d'enfant et était devenue constamment en colère contre ceux infoutus de comprendre ces merveilles, comme s'il se tenait entre eux et l'imaginaire un gouffre infranchissable. ce fut sa première bataille.

hungry like a wolf

il attend, le coeur battant, qu'elle prononce son verdict. elle est son premier public, celui à qui il veut plaire, sur qui il affûte ses armes. son regard perçant traîne sur le papier, elle a lu des dizaines de lignes de grands écrivains, de poètes maudits, elle les a adoré, et maintenant le temps est suspendu, il a l'espoir et elle ne peut pas le briser, alors elle ne dit rien et il a compris. il ne sera jamais comme ces autres qui ont fait vibrer son coeur et qui l'ont tenue aux tripes par leurs mots. il n'a pas eu leur vie, il n'est pas sorti des sentiers battus, ils ne sait pas. elle lève les yeux vers lui et son regard veut tout dire, tu ne seras pas un de ceux-là, ce n'est pas grave, et il sourit, il se console, il est déjà quelqu'un à ses yeux, c'est déjà bien. ils apprennent ensemble, ils grandissent ensemble, elle l'étonne, jamais il ne se lasse. quand il pose la main sur elle avec un air de propriétaire, elle se dégage d'un léger coup d'épaule et l'avertit du regard. pas ça, pas ça ! laisse-moi respirer. il n'est pas inquiet, il la retrouvera le soir dans son grand lit où leurs peaux s'enflamment sous les caresses qui déchirent et qu'ils savent si bien étirer, étirer jusqu'à ce que l'autre demande grâce. il gagne toujours, liloo est impatiente et vorace.

il la regarde tendrement, je t'aime, qu'il dit, mais elle n'entend pas, elle est déjà loin, elle le fixe et le coin de ses lèvres se retrousse en un sourire qu'il ne sait déchiffrer. ce jour là est resté pour lui comme une vague promesse suspendue au dessus du vide.

il a envie de lui dire putain lil ! avant de te rencontrer, j'étais un aigle, un rapace, avant de te rencontrer, je volais au-dessus des rues, sans jamais rien heurter, avant de te rencontrer j'étais fort, mais elle ne comprendrait pas. le doute s’immisçait lentement, pourquoi restait-elle avait lui ? qu'avait-il de plus pour qu'elle continue de venir à pieds chaque soir le rencontrer sous les draps ? et s'il s'était trompé ? peut-être avait-elle besoin de temps. peut-être l'aimait-elle dans le silence, avec cette distance qui ne cédait que par à-coups, peut-être était-ce sa manière d'aimer, la seule dont elle était capable. peut-être qu'il n'y avait pas d'autre preuve que celle-ci : leurs corps et leurs souffles, accordés.

fuck you

tu vas me sortir de là, qu'elle essaye de hurler sans pouvoir bouger ses lèvres sous peine de finir défigurée. elle ne sait pas comment elle s'était retrouvé là. elle avait vu ce gars là qui semblait désirer plus que tout voler ce musé pourri de londres, mais pas comme si sa vie en dépendait, ça semblait plutôt être une question de survie. d'adrénaline. de folie. quelque chose qu'elle n'aurait même pas pu faire bourrée à trois heures du matin sous stupéfiants, sous antidépresseurs, sous rien du tout de ce monde tellement elle trouvait cet acte indécent. du grand n'importe quoi. et voilà qu'elle se retrouve balancée dans un coffre sombre et que ses yeux vont lui sortir des orbites tant elle fulmine.
il ouvre enfin son tombeau et ses paupières clignent, plusieurs fois. elle a encore plus envie de le dénoncer, à présent. elle aurait pu continuer tranquillement sa vie, et voilà ce con qui se croit tout permis à l'embarquer et la jeter dans son coffre. « Si j'vous enlève le ruban adhésif, vous promettez de ne pas crier ? » putain mais c'est quoi ce chantage. qui ne crierait pas à sa place ? putain. aucun autre beau mot de la langue de Shakespeare ne lui vient à l'esprit. elle a juste envie de l'étriper mais se ravise finalement en voyant qu'elle ne peut pas se dépêtre seule de cette situation.

elle a envie de rire. elle a imaginé un jour qu'un homme l’emmènerait loin, comme dans ses mondes, comme un prince moderne. celui-là n'a rien d'un prince, même de très loin, aucune ressemblance. quelle ironie !

s'il croit qu'elle va se laisser faire. elle aurait du prendre des cours de self defense. son petit ami lui avait dit, avec ta grande gueule, tu devrais savoir te défendre autrement qu'avec des mots, sinon on jour on te retrouvera morte dans un caniveau et il était très sérieux, il ne rigolait pas du tout. ça l'amusait, mais elle aurait peut-être du y réfléchir plus sérieusement, surtout que la seule chose qu'elle a obtenu a présent c'est d'être assise sur une banquette arrière avec un psychopathe qui l'emmène sans que personne ne soit au courant. panique à bord. elle ne peut pas ouvrir la portière. elle ne peut pas l'assommer. elle ne peut même pas le mordre. l'impuissance la met dans une rage folle, il fallait que ça tombe sur elle. ce prétentieux. elle le déteste. elle le hait. elle se mange l'intérieur des joues, ses poignets sont rouge vifs à force d’essayer de dé-serrer l'étreinte des liens.

un mois après, elle n'essaye même plus de s'enfuir.

pour le moment.

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PSEUDO/PRÉNOM: gab. ÂGE, PAYS: vingt ans, france. CONNEXION: tous les jours pour flooder, le rp dépend de mon inspiration. assez décousue d'ailleurs. je peux poster une fois toutes les semaines ou toutes les deux semaines et quatre fois par jour. wild child 3981956041

VOTRE AVIS SUR LE FORUM: magnifique, encore plus avec ce nouveau design wild child 1143336345

. CRÉDITS: . AUTRE: wild child 1658146768

Invité

bienvenue parmi nous je te réserve gigi pour quatre jours
si tu as des questions, n'hésite pas

merci.

bienvenue parmi nous et merci (encore) wild child 440039732

ce que tu as écrit jusque là m'vend déjà du rêve, hâte de voir la suite wild child 3981956041

tu vas voir toi, j'ai toujours pas eu mes roses. wild child 951998358

tant mieux, hâte d'avoir fini wild child 542610960

jotem

La belle Gigi.
Bienvenue et bon courage pour ta fiche.
N'hésite pas en cas de soucis.

Invité

gigi

bienvenue

merci les beautés. wild child 447945153

Ta blonde est magnifique.
Bienvenue, n'hésites pas si tu as la moindre question.

Invité

Gigi est tellement magnifique wild child 372669528

Bienvenue et bon courage

Bienvenue parmi nous

merci à vous tous. wild child 176640390

max.

la tournure des phrases. Liloo. Ta façon d'écrire. Une plume agréable j'ai même envie de dire exquise. Sérieusement, je n'aurai même pas pu rêver mieux tout ça m'emporte. c'est beau. je ne trouve rien d'autre à ajouter.

Je valide avec plaisir