C’ÉTAIT SALEMENT ROMANTIQUE.

Sa guitare entre les mains, la danoise gratta les cordes pour en faire sortir une mélodie, cette mélodie qui berça les oreilles des passants. Un homme passa et jeta son mégot de cigarette juste au pied de la jeune femme. Elle stoppa immédiatement de jouer et rattrapa celui-ci. - Hey! Il y a des gens ici, vous n’êtes pas le centre du monde! - S'écria-t-elle L'homme se retourna en levant les yeux au ciel. - Et vous allez faire quoi? Me jeter un coup de poing, me faire la morale? - Rétorqua-t-il. Elle ne savait plus où se mettre, gênée, elle laissa échappa un petit non de ses lèvres. - Vous voulez des excuses, c'est ça? - Demanda-t-il en se rapprochant. - Oui, j'aimerais beaucoup, mais je vois que ce n'est pas votre genre d'en faire. - S'exclama-t-elle la tête haute. - Oh c'est bon, je m'excuse, mais seulement parce que vous avez de beaux yeux. - Disait-il avec un sourire charmeur. Elle ria nerveusement. - Vous êtes un imbécile. - - Un imbécile qui vous plait. - Déclara-t-il. Les joues de Serinda devinrent immédiatement rouges. - C'est quoi votre petit nom? - Demanda-t-il sûr de lui. - Je n'ai pas envie de vous le dire... - Répondit-elle en haussant les épaules et prenant ses affaires pour s'en aller. - D'accord, mais laisse moi vous offrir un café pour me faire pardonner au moins. - Disait-il en attrapant son poignet. - Non merci. - - Vous êtes têtue dis donc. - Un soupire s'envola et elle accepta. - D'accord, mais juste un café alors! - - Juste un café. - Et en moins d'une heure, elle se retrouva à l'embrasser dans la petite ruelle en face du bâtiment. Elle reprit ses esprits immédiatement. - Qu'est-ce que je suis en train de faire là? J'ai un petit ami que j'aime vraiment, vraiment beaucoup. - Pensa-t-elle à haute voix et en le repoussant. - Merde, j'aurais du me douter qu'une si jolie fille comme toi était déjà prise. - - Oui, je suis prise et je n'ai pas réfléchis.. Je dois y aller. - Disait-elle dépasser par les événements. - Attends, on peut quand même être amis, je ne sais pas. On peut se revoir et je te jure, je garderai tout ça secret. - Disait-il en faisant un croix sur sa poitrine et un clin d’œil. - On verra, tien mon numéro. - S'exclama-t-elle en partant. Il n'aperçue qu'une silhouette et puis plus rien. Elle était partie en lui laissant le seul et unique souvenir de ses lèvres contre les siennes.